Le Docteur Clotilde Visée attire l’attention sur l’intérêt du Plaquenil en période de pandémie du COVID-19. Et elle soulève aussi une question : notre politique de test est-elle la plus pertinente ?

Pas sûr.

La jeune femme l’explique très bien dans sa vidéo. Elle se base sur les recommandations officielles de Sciencano pour défendre sa position.

Actuellement, on teste les personnes hospitalisées soupçonnées d’être positives au COVID-19″ explique le Docteur Visée, “et le personnel soignant s’il est symptomatique.” S’il présente donc des signes comme la fièvre ou des difficultés respiratoires.

Sauf qu’actuellement, suite à cette procédure, on sait que le nombre de cas officiellement déclarés n’est que la partie émergée de l’iceberg. Nombre de cas positifs au COVID-19 se confinent et ne sont pas déclarés officiellement.

Le Plaquenil

Il s’agit d’un médicament qui s’annoncerait efficace contre le Coronavirus. Seul bémol : en ne détectant pas tous les cas positifs, et donc en ne pouvant les traiter via le Plaquenil, l’épidémie continue sa course. Comme le Docteur le dit : le stock de Plaquenil est suffisant pour traiter les patients atteints. Ce n’est donc pas là que les romains s’empoignent.

Un test à l’échelle de toute la population

Tous nos responsables de santé l’affirment entre les lignes : tester tous les membres de la population belge, régulièrement, coûterait cher. Trop cher ?

En tout cas, en termes de santé publique, ça pourrait se révéler plus efficace. Tester à large échelle permettrait de détecter plus de cas. Donc de soigner plus de cas, dès le départ, grâce au Plaquenil. Et de diminuer l’engorgement des hôpitaux, puisque les cas soignés dès le départ ne se détérioreraient pas autant qu’actuellement.

Le Docteur Visée avance des chiffres : “actuellement, 1 patient sur 5 doit être hospitalisé.” C’est beaucoup. Un chiffre qui pourrait baisser grâce au traitement par le Plaquenil.

En résumé ? Confiner, c’est bien. Mais tester et soigner (à large échelle), ça pourrait être encore mieux !

Inès Delpature

Inès Delpature

Journaliste formée aux techniques d'enquête et de récit au sein de l'Université Libre de Bruxelles, Inès s'intéresse à la vulgarisation scientifique, aux thématiques sportives, au niveau automobile et équin. Outre le journalisme, elle s'épanouit aussi en tant que créatrice de contenus vidéos. Ces deux casquettes lui offrent l'occasion de faire ce que qu'elle préfère via ces métiers : donner une voix à une cause, de la visibilité à un projet, et participer, de loin ou de près à votre ascension définie.

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