Il a fallu près de dix heures de négociations aux 28 pays de l’Union Européenne pour trouver cette fin de mois lors d’un sommet à Bruxelles un accord sur la migration. C’est Donlad Tusk en personne, président du Conseil européen qui l’a affirmé vers 4h30 du matin en insistant sur les objectifs spécifiques de cet accord.
Même si le Président du Conseil européen estime qu’il est trop tôt de parler de succès, il insiste toutefois sur les objectifs spécifiques de cet accord qui sont de protéger les frontières du bloc européen mais aussi renforcer les règles d’accueil. Nos confrères d’Euronews ont produit un document en vidéo ci-dessus qui explique le condensé de ce sommet qui est un début de solution pour contenir la crise migratoire devenue sujet essentiel dans tous les pays du contient.
Nous avons réussi à obtenir un accord (au sommet) mais c’est en fait la partie la plus facile de la tâche qui nous attend sur le terrain, quand nous commencerons à le mettre en oeuvre. Donald Tusk, Président du Conseil européen.
Au cours de cette réunion sous haute tensions, les dirigeants se sont entendus sur l’installation volontaire de centre d’accueil sur le sol européen avec en première intention une gestion moins chaotique de la crise, l’idée de mise en place de plate-forme de débarquement hors UE, d’envisager la réforme de la convention de Dublin qui tend à éviter les déplacements de migrants entre Etats de l’UE.
La France n’est pas un pays de première arrivée. Certains voulaient nous pousser à cela, c’est un peu ce que les polémiques récentes ont conduit certains à nous pousser à faire. Je l’ai refusé ! Emmanuel Macron, Président français.
Même si certains dirigeants comme Emmanuel Macron ont refusé l’ouverture d’un centre d’accueil sur leur sol, le sommet de Bruxelles aura jeté les bases de négociation sur un sujet de la migration devenu plus que prioritaire en Europe.
La rédaction d’Enjeux, avec la supervision éditoriale de Kinoss Dossou, ©Olivier Hoslet, EPA