Touche pas à mon voile!
Un arrêt de la Cour Constitutionelle puis une manifestation. Le voile en Haute-Ecole semble menacé à Bruxelles. Elles prennent la parole: #HijabisFightBack
#HijabisFightBack:
Le 5 juillet à 15h, était organisée une manifestation au Mont des Arts. Masque et règles de distanciation sociale au coeur des préoccupations: “c’est une question de survie, nous n’avons pas le choix d’organiser cette manifestation, et ce malgré la pandémie” nous explique Fatima-Zohra Ait El Maâti. Réalisatrice belgo-marocaine elle est membre du collectif: ImaziReine, elle nous en dit un peu plus sur ce hashtag qui à fait son apparition au mois de Juin:
“Le voile pour moi ce n’est pas un option, ne pas le porter n’est pas une possibilité ou une éventualité”, ces tentatives d’exclusion d’une partie de la population, mettent en danger le lien social selon Ait El Maâti: “on va se retrouver avec des personnes qui abandonne leurs études parce que le port du voile est interdit!”
FightBack?
Sans volonté belligérante ou agressive c’est surtout une réponse, à ce qu’elles considèrent comme une attaque envers leur droit de culte et celui de faire des études.
A la genèse de cette démonstration 4 femmes issus de divers collectifs féministe: l’ intersectionnalité c’est le mot d’ordre. Imazi-Reine, La 5ème Vague et Belges comme vous sont les collectifs organisateurs de la manifestation du 5 juillet. Pour les organisatrices, la situation est la suivante:
Un peu de contexte(s)
4 juin 2020, la pandémie de Covid-19 fait toujours rage dans le monde, en Belgique aussi.
En presque toute discretion la Cour Constitutionnelle à sanctionné le droit à la Haute Ecole Francisco Ferre (Bruxelles) d’interdir le port de signes conditionnels dans l’enceinte de l’établissement ou nom du principe de neutralité dans l’éducation.
En Belgique il n’existe pas d’interdiction formelle du port de signe religieux sur la voie publique. En parallèle une action en justice va être menée par le CCIB (collectif contre l’islamophobie en Belgique).